Les pires conditions. Tout le monde gigote, beaucoup grimacent, les autres survivent.
La piste officielle est coincée entre deux halles, et ceinturée de barrières vauban. Les roulettes bouclent en vrac ou en grappe.
En vrac
En grappe
La piste est une histoire de culs :
Téméraire
Timorées
Starlette
Rock star
Les corps bataillent mais pas avec l’objectif — peu. La faute aux barrières qui maintiennent à bonne distance. La bonne distance n’est jamais la bonne décision. Il convient d’être trop près, trop loin, mal placé voire chahuté pour déclencher.
À défaut, se rabattre sur les traits de lumière ou les courbes des corps est une possibilité.
Avant arrière
Machistador
Work in progress
Starlette en vrac
La piste officieuse est située sur l’esplanade qui longe les halles. Les looks, les poses, les cours improvisés — tout se passe là.
IPA
Paré au combat
Pas de barrière. Jamais la bonne distance. D’abord planqué sur le banc de touche, puis calé sur le bord de la piste, parfois planté au milieu. Jamais le bon endroit. Attendre, déclencher, cumuler les erreurs, espérer que certaines seront des accidents heureux.
Flex
Il flotte parmi les rollers, navigue entre les groupes, creuse sa voie aléatoire dont il adapte la trajectoire au gré des obstacles. Un cruiser.
Photo bomb
Just cruising
Just cruising II
Rouler, s’arrêter, siroter une douceur à la paille, repartir, répéter. Dîner, aussi. Puis repartir, répéter.
Athlète sur le banc de touche
Athlète sur le banc de touche II
Banc de touche sans les athlètes
Changement de matériel
Premiers pas
Impact dans 3, 2, 1…
Au creux de son épaule
Hors compétition
La lumière du jour fond dans celle des lampes à sodium et des néons. Seules les étoiles glissantes signalent l’obscurité naissante.
Lights on
Des flous, des filets de mouvement, des sous-expositions, des sur-expositions. Les pires conditions s’aggravent.
Trop tard
Cruising by night
Night mode
Au milieu de la piste. Avec les traine-tard, les infatigables, les encore-un-dernier-tour.
Encore-un-dernier-tour
Infatigable
Traine-tard
Et puis s’en vont.
Bye bye