Le changement climatique n’existe pas. Seul compte le taux de change du mot climat.
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La sérendipité a cela de bon qu’elle s’arrange parfois pour bien faire les choses. À quelques semaines d’écart, deux articles illustrent à quel point le climat de notre planète et ses dérèglements avérés ou à venir sont un poids plume dans la vie.
Un jour, le 11ème homme le plus riche de la planète, candidat à la présidentielle américaine, a acheté aux enchères le mot climat sur Google. Ainsi que plus de 840 expressions liées. Pour que l’on ne voit que lui. Que sa campagne électorale.
Olivier Ertzscheid est maître de conférence en sciences de l’information. Chacun des articles publiés sur son blog est:
Dans celui-ci: comprendre comment Google parvient à faire du fric en attribuant une valeur à des mots (des mots, putain), comprendre comment ce négoce difficile à cerner a une incidence pernicieuse sur nos vies quotidiennes (d’abord parce que les moteurs de recherche sont au centre de notre façon d’accéder à l’information)… Un pavé passionnant. Pour de vrai.
Il y a aujourd’hui un consensus pour dire qu’un équipement 5G consomme 3 fois plus qu’un équipement 4G.
La 4G est le standard actuellement utilisé par les téléphones mobiles permettant de se connecter à Internet. Elle a succédé à la 3.5G, la 3G, et la 2G avant elle. La 5G déboule en fanfare en France. C’est ce que rappelle cette tribune, avant de s’attarder sur un point que n’évoque aucune fanfare: le coût énergétique d’un tel déploiement.
Co-écrite par Jean-Marc Jancovici (ingénieur et enseignant), cette tribune est moins dense, certes un peu technique mais non moins passionnante.
