La faute à l’odeur de savon noir dans la maison, aux fenêtres grandes ouvertes pour faire sécher le carrelage et au widget météo.
Bye bye sunshine
Dernière overdose de lumière avant la drache.
Pilote automatique. Soudain, poser pied à terre, attraper l’appareil à la ceinture, retirer le con de cache objectif QUI EST TROP PUTAIN DE CASSE PIEDS À ENLEVER AVEC DES GANTS BORDEL.
Le futur sera rectangulaire
S’arrêter va être gonflant. Tant pis — ne pas le faire, sauf contrainte.
Traverser l’île et ses ponts, dépasser passants et paresseux.
Tu vas manger tous tes nuggets ?
Le ciel donne tout ce qu’il a.
C’est qui l’patron ?
Peiner à raccrocher l’appareil à la ceint… OH PUTAIN MAIS NE FREINE PAS DE L’AVANT QUAND TU N’AS QU’UNE MAIN SUR LE GUIDON CON DE CON.
Fausse alerte — voir ta vie défiler devant tes yeux et te dire que tout ça n’est pas bien grave finalement.
Note plus tard : lâche les deux mains. Une, c’est ni fait ni à faire.
Autoportrait d’équilibriste ayant pris la confiance
Débarrassées du trafic des jours ouvrées, les routes secondaires deviennent des terrains de jeux pour cyclistes.
Look mum, no hands
Les bourgades des bords de Loire prennent des allures de personnes âgées pendant la sieste — P’têt’ ils sont morts ?
Au Mobilier Champêtre
En situation de circulation, l’autoportrait vire à la diapo du Code de la Route :
Je pose une main sur le guidon au risque d'osciller
J'enfile un gilet jaune et un casque de protection en roulant
Yolo
Réponse 3.
Chaque pont est un poing dans la gueule version Fight Club — Putain ça fait du bien.
Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux
De retour vers l’Ouest, affrontement avec le soleil.
Soleil : 1 – Crevette cycliste à roulettes : 0
Encore un pont. Encore un cadeau. Un face à face.
D’Est…
… en Ouest
À défaut de vent, les haies bordant les champs affrontent elles aussi le soleil.
On va le plier, les mecs
Lâchez rien, les gars
À l’approche du panneau NANTES
, les arbres fignolent le serpentin de la piste en le tapissant de feuilles mortes pour brouiller ses contours.
Couleur automne
Au bout du Tunnel
Au bord du fleuve et loin des foules, les badauds badinent, leurs bouilles baignées de beauté.
Soudain, une Lumière
Tourner le dos à Dieu
En ville, chacun trouve sa place pour buller sans forcer.
À trois contre un
Viens, on va voir la mer. Plein les pattes du bitume.
Croisé plus tôt, rehaussé d’une étroite terrasse en bois rongée par la pluie, un vieux muret trouve le mot de la fin — rappel cordial.
LE MONDE BRÛLE