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Du montage de la scène à l’after show, 24 heures dans les coulisses du Trianon, salle de concert parisienne.

Preum’sPreum’s

À sept heures et demie du mat’, elles sont déjà deux à attendre. T-shirt noir à motifs feuilles de cannabis, paire de baskets dorées et coupe de cheveux neo-post-punk pour l’une; p’tit cuir ajusté, jean serré et longs cheveux bouclés pour l’autre. 34–35 ans à deux — pas plus.

Photo volée et mail de circonstance à l’équipe. Les premières réactions tomberont une heure plus tard, au réveil, pendant le bol de Chocapic.

#AhOuais
#GrosNiveau
#Deshydratationn
#ToldYouSo
#YaPasQueLeFootQuiRendFou
#NoPainNoGain

Crise de Hashtaguite aigüe au sein de l’équipe. Hashtag: télégramme du XXIème siècle.

La corde à lingeLa corde à linge

À neuf heures, il y aura une petite douzaine de mômes. Dix de plus à dix heures. Et ainsi de suite, toute la journée. Avant onze heures, les plus enragés bambouleront les premiers oinj et feront tourner. À midi, l’équipe sécu, déjà lassée d’avoir des jeunots le cul posé sur le trottoir à l’entrée de la salle, les parquera entre quelques barrières Vauban, à quelques mètres de là, devant une échoppe abandonnée investie par les colleurs d’affiche.

Bienvenue au Trianon

Bricolage et bavardages. La journée démarre à huit heures avec l’arrivée de la chargée de prod’ qui balance ses instructions. Caler le camion au millimètre rue de Steinkerque, décharger banderoles, lestes et autres babioles via l’accès technique, tourner dans le 18ème pour toper une place, revenir à la salle et fureter. Fureter n’est pas vraiment une instruction donnée, plutôt une liberté prise. Le bureau de prod’, dans une des loges, est encore calme et lisible à cette heure-ci. Ce sera une piaule d’ado neurasthénique au top de sa rébellion quinze heures plus tard — odeurs suspectes et hygiène douteuse incluses. Sur scène, les technicos en bermuda-pompes-de-sécu vident les flight cases à s’en briser les poignets et déroulent du câble à s’en déboiter les avant-bras. La scène du vieux théâtre s’illumine progressivement et les premiers tests techniques viennent ponctuellement couvrir les échanges et coups de gueule. En français: de la neige sur l’écran géant, des spots épileptiques et de la musique d’ambiance mal coupée-calée.

Looking for the hot stuffLooking for the hot stuff

Dans le hall, sur le parquet centenaire, un bout de moquette grise protège ledit sol. Sur cette moquette, un bûcheron anglais s’affaire. Torse poil, taillé dans l’ivoire, blanc comme un cul, lisse comme un galet, bermuda sur les parties, chaussures bateau limées aux pieds, béret de titi subtilement incliné sur la tête, il coupe des tasseaux de 5 à 10 centimètres d’épaisseur avec une scie Playskool en baragouinant dans sa langue natale. C’est l’Anglais à l’accent le plus pourri de l’univers, toutes planètes confondues. Croisement d’une Anglaise qui aurait fréquenté un Américain avant de téter le pouce d’un Écossais qui aurait joué à saute-moutons avec un Indien. Tenter de comprendre ce qu’il dit est la garantie d’un mal de tronche insoutenable, modèle sandwich marteau-crâne-enclume. Pas de bol, le but de la conversation est de faire le lien entre lui et la voltigeuse chargée d’accrocher les panneaux qu’il est en train de construire. Et tenter de traduire des notions de bricole et de quincaillerie plus ou moins douteuses et techniques se révèle une expérience assez croquignolesque.

Le bitoniau, ce crochet avec un truc rond au bout, qui a une vis qui se visse mais plus, avec un écrou même, comme çà, ça bouge pas…

Bambata, arrivé un peu plus tôt, qui n’aligne pas trois mots d’anglais, veut bien jouer les runners et fonce au Casto de Place de Clichy pour fouiller le rayon quincaillerie. Il revient avec cinquante balles de conneries qui pourrait tout aussi bien finir en bijoux fantaisie sur un stand du marché de Belleville. La voltigeuse, exaspérée par sa journée qui commence à s’étirer, soupire comme un bœuf de Kobé privé de massage. L’Anglais sourit, baragouine, fouille dans sa caisse, sourit, baragouine encore puis pond une soluce qui déride un peu la voltigeuse. Faire des gros trous, avec les dents s’il le faut, dans des planches de bois sévèrement fixés aux panneaux. Dans les trous passeront les tubes censés tenir lesdits panneaux. Deux coups de croc, trois coups de marteaux et quatre boulons plus tard, la voltigeuse se tire avec le premier panneau de trois mètres de long, aidée par son poto resté à l’arrière plan. Pas de bol, la bâche sur laquelle sont imprimées les jolis dessins et logos est certes épaisse mais pas assez quand même. Elle laisse passer la lumière. Pour être honnête, c’est moche. Et tout le monde le voit. Le bœuf de Kobé revient en jouant les locomotives avec ses narines. Opération Tempête du Désert dans le Trianon avec le baragouineur incompréhensible pour dégoter de la borgnolle, ce tissu noir et opaque utilisé au cinéma pour dissimuler les lumières gênantes. Ou détourné dans les salles de concert pour tout et n’importe quoi. L’Anglais dégaine une agrafeuse murale et fixe le tissu. La voltigeuse de Kobé repart avec les panneaux, grimpe aux balcons, les installe, redescend, fait un bras d’honneur et se casse.

Deux panneaux de merde, avec trois pauv’ logos et quatre triangles de couleur graphic design à la noix, dont tout le monde se fout, installés sur les côtés de la scène, ont vu le jour dans la douleur. Et il n’est pas encore midi. Le soir même, la voltigeuse se repointera avec les dents serrées. Et l’Anglais aura pris soin de se pomponner. Pantalon presse-burnes, pompes de VRP, t-shirt de mauvais goût et gomina sur les cheveux. Il ira même de sa fausse connivence, bras sur les épaules et chuchotements à l’oreille, pour demander un fournisseur de cocaïne. Avec son accent, il posera quatre fois la question avant de se faire comprendre.

Moyens du bordMoyens du bord

Y’a pas les fils de l’imprimante…

Et mer… credi. À l’étage, Cyr-Yel, une adjointe comm’, frôle l’évanouissement pour raisons techniques. Une imprimante sans les câbles, c’est comme un film de Scorsese en VF — ça le fait moins. Direction Darty, à deux pas. Là, une vérité longtemps gardée secrète pourfend le ciel et s’abat sur le monde terrassé d’effroi: les adaptateurs secteur universels le sont presque en réalité. Parce que chez le fabricant de l’imprimante susnommée, la prise située au dos de la machine a été dessinée par un emmerdeur de première. Qui préfère qu’on utilise ses fils à lui et rien qu’à lui, introuvables nul part. Merci Monsieur Connard. Bambata sourit, sort son Pass Navigo et pète l’aller retour au bureau pour récupérer les câbles d’origine oubliés ce matin.

Chute de tensionChute de tension

Pause déj’

Temps mort sur méridienne. Piscine de fraîcheur en entrée, jarretière de princesse sur lit du terroir en plat, farandole fruitière estivale en dessert. En français: salade de concombre à la crème, cuisse de poulet purée et salade de fruits. Le Petit Trianon, même pour assurer le catering, ils pètent plus haut que la lune pour le nom des plats.

The place to beThe place to be

La méridienne du hall du Trianon, le meilleur spot de toute cette salle. Surtout pour la sieste. En début d’après-midi, avec l’orientation plein sud, le soleil cogne un peu trop. Mais plus tard, vers dix-sept heures, c’est le paradis potentiel. Pas de bol, à cette heure-là, l’Enfer a pris les commandes. À certains endroits, comme la salle de concert, les allées de circulation ou le bureau de prod’, la densité de population s’est vue multipliée par 10.

Pleine balle

Ne pas mouliner. Dans la salle, tout le monde a un chrono dans la tronche et résout les problèmes par paquets de douze. La régie tourne à plein régimes, toutes lupiotes allumées. Le tableau de bord du Faucon Millenium a l’air d’un iPhone à côté. Personne n’y comprend rien, à commencer par ceux qui s’en occupent, qui appuient au hasard sur des boutons dès qu’un problème surgit. Le plus savoureux: la tentative d’explication qui vient après.

À bord du Faucon MilleniumÀ bord du Faucon Millenium

Une équipe vidéo épanouie au travailUne équipe vidéo épanouie au travail

Un peu partout aux abords de la scène et dans la salle, l’équipe vidéo chargée de la captation du concert se cale. Au deuxième balcon, Fat Boy Slim finit de caler sa louma — cette caméra montée sur une petite grue passera la soirée à dessiner des arabesques au-dessus des têtes du public. Haut perché, le technicien tire une tronche de mafieux sur le point de faire un carton à la sulfateuse dans les rues de Chicago. Détends-toi, lascar, c’est fini la Prohibition. Au rez-de-chaussée, le réalisateur donne ses indications aux autres cadreurs:

  1. ne pas débuller;
  2. ne pas mouliner;
  3. privilégier les portraits.

Comprendre:

  1. garder l’horizon à l’horizontal, c’est fini les années 80;
  2. éviter tout mouvement ou zoom avant arrière avant arrière… Personne n’aime gerber en regardant une captation de concert;
  3. filmer les stars. Les zikos à l’arrière-plan, le client s’en cogne.

Les mecs sont déçus mais obtempèrent. Toute la fine équipe vidéo va profiter des balances artistes pour définir placements et mouvements. Et chacun sa méthode.

Old schoolOld school

Fat Boy Slim, à l’étage, teste ses mouvements de caméra jusqu’à être pleinement satisfait de leur fluidité; les mecs sur les côtés se collent à l’oeilleton et cherchent leur position et valeurs de cadre; celui installé entre les crash barrières et la scène pose sa caméra et s’assoit. Tandis que les chanteurs défilent, font des vocalises et répètent les chorés lorsqu’il y en a, il observe. Cherche à comprendre ce qu’il se passe avant de le filmer. Vieille école.

Dans les entrailles

Foutoir puissance X. En coulisses, les techniciens empilent les flight cases dans l’arrière cour qui prend des allures de garde-meubles à ciel ouvert.

Cette arrière cour est collée à un cadavre éventré qui offre le spectacle de ses entrailles à qui veut bien les contempler: l’Élysée Montmartre. Feu la salle de concert détruite par un incendie en mars 2011. Aujourd’hui, plus de trois ans plus tard, c’est un tas de gravats qui s’accumulent, lentement vidés. La voir renaître va prendre du temps. S-Bolla, qui passe à ce moment-là, se laisse aller à l’émotion.

Putain, j’ai vomi là-bas, au fond, à côté du bar.

À l’intérieur du Trianon, au centre du bureau de prod’ Extra Small, trône un vieux flipper. Absolument personne ne se risque à la moindre pièce pour faire péter un high score. Mais c’est un support à foutoir hyper pratique.

La table de l’équipe a gagné en texture. Tasses de café froid, verres d’eau fraîche tiédie par la moiteur ambiante, collection de gobelets plastiques et de câbles (d’imprimante ou autres)… Une gueule de soirée LAN entre gamers — sans les jeux. Production, gestion de communauté et photographie au programme.

Chambre d’adoChambre d’ado

Getting close

Starting block. De retour dans le hall, la méridienne s’est faite trimballer au milieu du parquet, en laissant quelques vilaines traces au passage. Cause interview de star. Robe en papier peint, souliers vernis, sourire figé. Une conversation a lieu. Type questions-réponses. Sans intérêt.

Parler pour ne rien direParler pour ne rien dire

Au dessus du Petit Trianon, la salle pour la conférence de presse. Canapé de velours pour les stars, chaises pliantes en rangs d’oignon pour les journaleux. Qui rentreront en file indienne avant de s’entasser poliment en tirant des gueules de journaleux — les traits tirés par la vacuité de leur métier. Gratteur de feuille de chou — pas de quoi appeler sa mère pour fanfaronner.

BOUH!BOUH!

Pour qui se risque à ne pas céder à la panique, ne pas courir, ne pas bousculer mais plutôt se faufiler et perdre son regard, le Trianon est riche en petites perles. Des petites statues planquées dans les coins aux textures sur les murs, des moulures des balcons aux assises dans les allées, ça fleure bon la Belle Époque.

Mais ce sont les coulisses qui ont sans doute les plus beaux cadeaux: des nus. Un sein découvert, un corps étendu. Chaque loge, tout comme l’escalier, offre un immense portrait. Jamais le même, toujours paisible. Regards sereins et bienveillants sur l’agitation ambiante.

Trop grande pour le mondeTrop grande pour le monde

Weed et burgersWeed et burgers

Parmi les loges, il y a la loge. Celle avec la terrasse qui surplombe l’arrière-cour. Ce soir, c’est la star internationale qui s’y cale. Le mec a déboulé en bus, plutôt dans l’après-midi, avec toute sa bande, son manager et son cuisinier. Ce dernier a la cuisine située à l’étage à dispo pour lui préparer des burgers et des frites — l’un des carburants officiels de toute la smala de la star. L’autre, c’est la weed. Ça sent la ganja dans toutes les coulisses. La star internationale, pour les interviews, ne s’installe ni sur la méridienne du hall, ni dans la salle de la conférence de presse. Le lascar reste sur la terrasse, oinj à la main, et les quelques tétards autorisés à lui parler défilent.

Grincement de porteGrincement de porte

Le Grand Incendie

  • ✅ Public en chien qui se pointe à l’aube
  • ✅ Lumières épileptiques
  • ✅ Sono mal calée
  • ✅ Banderoles à la noix
  • ✅ Câbles d’imprimante de Monsieur Connard
  • ✅ Sieste au soleil
  • ✅ Calage vidéo
  • ✅ Interview de star
  • ❌ Ouverture des portes

Ce moment-là, à part les mecs de la sécu dont c’est le boulot de gérer la meute, personne ne le voit. Mais tout le monde le sent. Comme un courant électrique qui remonterait du trou d’balle aux narines. Ça pique les yeux. Des problèmes, il y a en a encore. Des solutions, il reste quinze secondes pour en trouver. C’est le meilleur moment pour aller dîner au catering. Petit Trianon. Farandoles de nouilles et compagnie.

La raison d’être de tout ce cirque? De toute la sueur des mal rasés et de la voltigeuse? De toutes ces gueules d’assistantes déformées de tics par le stress? De tous ces rires jaunes sur les tronches des prod’ et responsables de trucs quand une virgule est de traviole?

Plonger le public dans le noir, puis l’inonder de lumière. Voir mille cinq-cents mômes transpirer. Leur offrir un espace temps différent. Les malmener un peu. Mais les faire vibrer.

Régulièrement, la sécu extirpe de la foule une pépette en mini short qui flanche un peu contre les crash barrières. La crevette se love dans les bras du Malabar qui la dépose sur les vieux canapés de l’arrière cour. Là, les premiers secours, à demeure pour la soirée, la prennent en charge, lui prennent la tension, lui donnent un peu d’eau sucrée pour la faire repartir lentement. Les quelques technicos en pause clope la regardent un instant, amusés, un brin moqueurs, puis poursuivent leur conversation.

En coulisses, celles et ceux chargés du montage et du démontage tapent du pied, planqués dans les coins. Oinj et Redbull pour repas.

Lorsque la secousse est trop forte, certain-e-s s’esquivent dans le hall pour souffler un peu, à l’écart de la meute. Textoter les absents, tweeter une banalité, se remettre un peu la tête à l’endroit avant de retourner dans l’essoreuse.

Dans la salle, le sol ondule de plus en plus — sympathique marque de fabrique du Trianon. L’immobilité est impossible.

Près de trois heures plus tard, après des hectolitres de sueur, une demi-douzaine de malaises et coups de chaud, trois stars adulées et un DJ malicieux, allumage des feux.

Merci de vider les lieux.

Il y a celles et ceux qui traînent un peu, encore hébétés. Celles et ceux qui se planquent dans les coins, qui tentent le forcing pour accéder aux loges… Mouais, tout le monde dehors quand même. Les planqués siroteurs de Redbull en bermuda-pompes-de-sécu sortent de leur terrier et repartent à l’attaque. Débrancher, décrocher, remballer, démonter, ranger, charger en pestant contre toutes celles et ceux qui barrent le chemin.

Heures supplémentairesHeures supplémentaires

À l’étage, dans le bureau de prod’, autour de la table, la situation est grave: odeur de pet de lapin qui aurait trop sifflé de soupe vietnamienne à Bellevile, taux d’humidité tropical et bordel sans nom. Leen-C tombe son compte rendu de concert pour le blog, Bobby sélectionne ses photos en se grignotant la barbe, Toto fouille les réseaux sociaux en se tâtant les bouclettes du bout des doigts, Nono bloque sur son ordi avec des yeux de lapin russe à lunettes et Lee-Za fouille les sites de vente privée sur son téléphone intelligent pour ne pas louper les dernières bonnes affaires mode tombées pendant le concert. En marge, sous l’impulsion de la patronne qui invite celles et ceux qui entrent à siroter une coupette, S-Bolla débouche les bouteilles de champ’ qu’il a braquées au cocktail et remplit les godets. Cette petite bande va tirer sur la corde pour boucler ses bricoles jusqu’à minuit et demi. En parallèle, avec Bambata, il faut aller chercher le camion, se démerder pour le garer sur le boulevard Rochechouart entre les bus des artistes et les semi-remorques de matériel. Puis retourner au fin fond du 19ème arrondissement, au bureau, lâcher le camion pour enfin boucler la journée. La fermeture du périph’ et le détournement de la circulation vers les Maréchaux transforme la simple formalité en lente procession.

Le carburant des championsLe carburant des champions

After show

Amour éthylique. Arrivée à l’after show vers une heure du mat’, où le champagne est la piquette officielle jusqu’à vider les stocks. Puis les alcools trop forts et les mauvais mélanges prendront le relais.

La cerise sur le MacDo. Le point final à quelques semaines de boulot et au concert venu les couronner. Rien que du banal, épicé par la fatigue: des gens qui se reniflent le cul après avoir bossé ensemble, des rencontres d’un soir qui se concrétisent à la vitesse du son, un Anglais bûcheron qui a trouvé du talc à sniffer, des déclarations d’amour éthyliques, des promesses d’amitié vinassées, des chutes de tension qui coucheraient un cheval.

Boby after workBoby after work

Retour au bercail après trois heures du mat’. La population encore présente continue à se cramer les neurones mais la fatigue pointe le chemin du doigt avec insistance. Retour en vélo le long des boulevards, apaisé par la chaude nuit, poussé par la musique qui donne l’élan suffisant pour rentrer.

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